Le panache de Contador

podiumNice

Quatre secondes. Il n’a manqué la plus haute marche du podium que de quatre secondes. Alberto Contador a été tout près de détrôner le Britannique Geraint Thomas qui a remporté Paris-Nice, dimanche, par l’un des plus petits écarts de l’histoire de la « course au soleil ».

El Pistolero, attaquant flamboyant, a buté à 4 secondes de Thomas, en grande difficulté dans le col d’Eze, la dernière difficulté de l’épreuve. Mais le Gallois s’est ressaisi dans la descente pour conclure victorieusement les 8 jours de course, au bout des 1122 kilomètres de cette 74e édition.

« Je crois que j’ai assuré le spectacle, même si je n’ai pas réussi à gagner », a déclaré Contador, deuxième de l’étape derrière le Belge Tim Wellens et surtout deuxième au classement final devant l’Australien Richie Porte: « Je n’aime pas la deuxième place. »

Pour sa (probable) dernière saison dans le peloton de l’élite, l’Espagnol a animé la course qu’il n’avait plus disputée depuis sa seconde victoire en 2010. Déjà à l’attaque samedi dans la montée de la Madone d’Utelle, la seule arrivée au sommet de la semaine, il a récidivé sur les escarpements de l’arrière-pays, dans la boucle de 134 kilomètres tracée au nord de Nice.
Alberto
Selon l’Equipe, Alberto Contador envisage de lancer sa propre équipe professionnelle en 2017. L’Espagnol de 33 ans pourrait même en devenir le leader.

Le grimpeur madrilène a pourtant affirmé à plusieurs reprises que 2016 serait sa dernière année dans le peloton. Mais il souhaite prendre sa retraite au sommet, en remportant le Tour de France ou les Jeux olympiques de Rio cet été. Dans le cas contraire, il n’écarte pas l’idée de poursuivre sa carrière un an de plus. Et pourquoi pas au sein d’une écurie qu’il monterait lui-même.